On croyait en avoir fini avec Miossec! Avec ses précédents albums, tous très bon au demeurant, on avait un peu l'impression d'avoir bouclé la boucle. Or ici, les arrangements sont de très haute tenue (guitares électriques, orchestre et les traditionnels piano et guitare sèche). C'est donc bien dans ces parties rythmiques qu'il faut chercher le Miossec nouveau. D'entrée de jeu "Je m'en vais" commence en douceur et le ton monte, tout comme "Brest" et son refrain entêtant magnifique, un déjà classique, "Essayons" qui s'emballe dans un fracas de guitares et dont on voudrait qu'il ne s'arrête jamais… Bien sûr les sujets sont un peu toujours les mêmes, les femmes, la séparation, mais c'est tellement juste qu'on ne peut trouver ça ennuyant. Et pour terminer, une des chanson les plus touchantes sur le suicide qui, en langage Miossec, donne "Dégueulasse". Ceux qui n'aime pas, détesterons peut-être un peu moins, les autres vont décoller...
- le sto, le 12 05 2004