Joy Division avait sombré 3 ans auparavant. Sur les cendres du groupe se forme New Order, un des fleurons de la pop des années 80, très souvent cité par les jeunes amateurs de pop actuels. Après un premier album un peu manqué (Movement), ils accouchent un peu dans la douleur de ce qui est, à mon sens, leur meilleur album. Encore influencé par le côté obscur, mais tout en se faisant leur propre identité plus claire, ils nous pondent 10 petites perles en équilibre entre new-wave.
On oscille toujours entre des titres ensoleillés de par leur humeur et de par leur écriture, tout en retrouvant certains côtés sombres évoquant leur ancien groupe. Bernard Summer n'a pas le mental de Ian Curtis, les titres présent sur cet opus sont donc en accord complet avec ce nouvel état d'esprit. On sent que le groupe s'extrait d'une période douloureuse et qu'il va trouver une nouvelle lumière, la thérapie touche à sa fin.
Mais après ce disque, New Order ne retrouvera jamais un tel équilibre entre ses racines et ses nouvelles ailes. Ici tout était dit et s'il ne vous fallait qu'un album de ce groupe, le voici.
- le sto, le 24 08 2005