Phénomène dès la sortie de ce premier album éponyme, Vincent Delerm, fils de l'écrivain Philippe, fait très fort. Il joue du piano, accompagné de violons et nous raconte de petites histoires parfois drôles ("Fanny Ardant et moi"; "Le monologue shakespearien"), parfois touchantes ("Tes parents"), parfois un peu tristes (l'excellent "Cosmopolitan" avec Irène Jacob racontant l'histoire du type qui se retrouve seul dans son appart, sa copine s'est barrée en lui laissant le journal qu'il lit et relit). Quant à la "Vipère du Gabon", on se trouve dans une situation magnifique de visite au zoo ou l'on saute constamment de l'annonce d'un heureux événements avec la description du zoo proprement dite. Un très belle surprise qui va faire du bruit et va permettre à Vincent Delerm de se faire un prénom.
- le sto, le 26 05 2004