Justice > †

†
6.2007
Notation
Electro   Pop

Buzz… Ainsi donc les nouveaux Daft Punk sont parmi nous, clament la presse et les milieux autorisés. Alors on attend, on écoute, on opine plus ou moins, on glose tant et plus et on passe à autre chose. Parce que non, au final, pas de quoi avoir 114277 amis sur myspace (pointage réalisé le 8 août 2007 à 9h32, sans trucage) ni les faveurs inconditionnelles de toute une presse franchouillarde sans doute frustrée de n’avoir su, une décennie plus tôt, prédire le succès ahurissant de l’autre duo de bobos electro. Pourtant, le premier crétin venu pourra diagnostiquer la totale superficialité qui se dégage de ce premier album de Justice. Sans le buzz massif ayant d’ores et déjà apporté l’inertie nécessaire aux grosses machines, ce disque ne passerait pas l’hiver. Les pseudo-tubes s’y enchaînent, engoncés dans leurs clichés electro-disco-funk-rock, bouffant à tous les râteliers au point de dissoudre toute miette de personnalité qui aurait pu subsister sur ce polaroïd fadasse des soirées post-branchées de la capitale... Mais quelle capitale, au fait ? pas la mienne en tout cas. On appréciera néanmoins, par magnanimité, la fraîche naïveté du propos qui évite au moins à Justice les écueils de l’intellectualisation chiante et totalement injustifiable en la circonstance. Pur divertissement, bling-bling et médiocrité relative ; ça ne pouvait que marcher. Et moi-même, je ne dis pas toujours non.

- lina b. doll, le 8 08 2007

Réactions

par Le Sto, le 9/08/2007
Ouaip, moi j'ai eu la chance de me taper ce disque et j'ai eu des soucis d'estomac par la suite : trop de sucre, trop d'alcopops, trop de Clairette bon marché (déjà que...), trop d'arrangements pseudo-chiadés, trop de beats lourdingues, trop de tout en fait...
Comble du mauvais-goût et de la surenchère absurdemment médiatisée par des mass-médias avide de leur artiste du terroir ultime, qui ira conquérir le monde dans les soirées branchées mondiales. Ecoeurant!