Princesse Carla, j’étais si impatient de vous entendre à nouveau, je sais pas comment vous dire ça... C’est vrai, vous êtes belle, intelligente, drôle et puis vous savez jouer de la guitare et raconter de belles histoires. Alors vous pensez bien que depuis quatre ans sans nouvelles de vous, votre retour m’a trop botté.
J’étais un peu embêté que votre ami Monsieur Bertignac vous accompagne autant partout... en plus il joue plein d’instruments, sait habiller vos chansons pour qu’on se sente bien au chaud. Encore heureux qu’il vous confisque pas votre guitare et ne se mette pas à chanter à votre place.
Non en fait vous le dites bien dans votre nouvelle langue, là, il n’y a pas de promesses qui soit donnée... donc j’ai pas le droit de dire que je suis un peu déçu quand même. Vos «Raphaël», «Toi du Moi» et autres bellâtres («Le plus beau du quartier»), j’en ai pas mal rigolé ou pleuré, vous trouviez les mots que j’avais pas pour le dire. Mais maintenant que je dois deviner le sens des poèmes que Monsieur Yeats a écrits il y a si longtemps, c’est moins facile... J’avoue je décroche...
Rien à voir par contre avec votre voix toujours si divinement sexy... Je m’en lasse pas, d’elle.
Alors comme je veux pas me planter la prochaine fois, je vais me mettre à bosser l’italien, des fois que vous vouliez leur montrer à tous que vous le parlez aussi...
- runeii, le 16 02 2007