Cette bande de tueurs du Nevada est de retour pour nous imposer sa vision simpliste de la musique : un mélange insipide entre esthétique eighties (ce trop fameux «revival» qui, ici, nous inflige des boucles de synthé à en choper la nausée) et pop-rock expéditif – recette épique à la U2.

Ces derniers ne sont d’ailleurs pas les seuls à être, sans la moindre gêne, pompés par The Killers. Il aurait été certainement plus à propos de nommer le groupe «The Vampires», tant il suce la substance inspiratrice des autres et manque de singularité. Car c’est bien là le problème de ce genre de disque : chaque mesure fait écho à du déjà beaucoup trop entendu.

Ainsi, au cours des douze titres que compte l’album (le treizième est un «radio edit» du tubesque «When You Were Young»…), on peut croiser, entre autres, l’esprit de formations telles que Pulp («For Reasons Unknown»), James («Read My Mind»), The Arcade Fire, ou de l’inévitable Franz Ferdinand.

Cependant, The Killers n’arrivent même pas à la cheville de ces références et possèdent encore moins le talent suffisant pour en faire une synthèse capable de dégager de nouvelles perspectives musicales. Bon…peut-être qu’un ou deux morceaux sont passables, d’accord, mais vous l’aurez compris, cet album est nettement dispensable !


- yak, le 17 11 2006