Premier album coup de poing pour Kmar Gulbenkian et sa bande. Ce disque est un véritable acte de rébellion comme l'étaient les albums punks de 1977. On peut citer en référence en vrac et de manière non-exhaustive Beastie Boys, Sex Pistols, RATM, Nirvana, Noir Désir et des textes se rapprochant plutôt d'un rap à la NTM.
Tout commence par un appel enragé à la tolérance avec "La Peau" ("du grand canyon au Yémen, et la peau est la même…") emporté en 3 minutes à l'arrachée. "Genocide" en anglais rappelant fortement Zack de la Rocha et ses sbires. Le tempo se calme un peu jusqu'à "le feu", hymne définitif des Nowan ("eh no one, no one, no one, le feu sacré de vos âmes"). "Ne reste-t-il que la guerre pour tuer le silence ?", probablement le meilleur titre de l'album, tout en tension retenue jusqu'à l'explosion finale ("silence is gettin' louder") et sa backing vocal prenante. La suite est un peu moins passionnante, néanmoins c'est avec cet album que No One Is Innocent s'est fait remarquer par tout le petit monde de l'indé-fusion hexagonal.
- le sto, le 3 09 2004