Burgalat est le maître de la pop française avec son label Tricatel, révélateur de plusieurs talents (April March, A.S. Dragon), il se positionne dans un courant plutôt frais avec des disques plus ou moins consommables. Assez dans la veine de ses précédents opus, ce Portrait robot se veut assez léger et ensoleillé.

Quelques titres s'en sortent encore pas trop mal ("Pablo's Dove", "Paola"), néanmoins le reste de l'album est assez raté. Que ce soit dans les compositions souvent assez peu imaginatives, dans les arrangements un peu mou du genou (le manque d'énergie qu'apportait A.S. Dragon se fait cruellement sentir), dans les chœurs qui sont un peu gonflant à la longue ou encore dans son accent anglais qui amuse sur 2-3 titres, mais sur un disque entier c'est franchement pénible.

Bien entendu tout le monde parle du phénomène, mais l'effet de surprise pop étant passé, Bertrand Burgalat ne semble pas assurer sur la longueur. Espérons que ce disque insignifiant ne soit qu'un mauvais pas…


- le sto, le 9 02 2006