Cette petite dame en jupette un peu folle qui joue du piano sur un de ces gros ballon gonflable bon pour le dos est, sans conteste, une des révélation du Paléo 2004. Ses petites chansons s'engouffrent insidieusement dans notre univers et se dégustent au fil des écoutes.
On a un peu l'impression d'entendre Beth Gibbons sans se dire qu'elle va se jeter par la fenêtre à la fin du concert (c'est une image!), on a un peu l'impression d'entendre Aimee Mann avec une voix plus chaleureuse, on a un peu l'impression d'entendre Elysian Fields. Mais ces références s'envolent rapidement lorsqu'An Pierle apporte sa touche personnelle de folie que les autres n'ont pas. C'est particulièrement frappant sur "Sister", chanson tout en cordes saccadées et en voix survoltée, la chanson éponyme en désaccord, la très Nick Cavienne "Leave Me There" et la sombre "Walk" et son accordéon lancinant. Cette fille a un quelque chose qui nous donne envie de la suivre…
- le sto, le 31 08 2004