Waterlily – qui avait débuté très fort en 2002 avec l'excellent Aphasie – revient pour un second album très attendu, intitulé 13th floor et coproduit par Teo Miller (Placebo, Robert Plant, etc.). Avec cet opus, le groupe affiche clairement sa volonté de trouver un équilibre entre ascendances acoustiques, électriques et électroniques, laissant la place à des plages très atmosphériques("Spiral" en est un exemple magnifique), comme à des compostions plus puissantes et plus rock ("face to face"). Résultat, un album très classe, plus sobre et peut-être plus raffiné que le premier, mais également moins imprégné de sueur et d'émotions. Ainsi, quelques ballades telles que ,"Friday afternoon" trop sirupeuse et sans âme, apportent malheureusement au tableau que nous aurions pu dresser de cet album, une ombre fort regrettable. Bon ok, 13th floor reste un album très réussi, on y découvre des compositions vraiment bien huilées, des petites perles de finesse et il est vrai, Waterlily se montre à la hauteur de groupes tel que Jack the Ripper ou Archive. Mais attention à ne pas tomber dans le doucereux, car l'ennui pourrait guetter au contour…
Enfin les quatre derniers morceaux, véritablement splendides, représentent ce que le groupe fait de mieux. Si bien que lorsque le disque se termine, voilà que l'on a une fois encore perdu toute notre objectivité et que l'on se retrouve réconcilier pour la vie avec Waterlily…
- sai real, le 31 03 2006