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Death on the Road
8.2005
Notation
Rock   Metal

Maiden serait-ils si proche de la retraite ? En tous cas, ils mettent de l'argent de côté et tapent dans tous leurs piliers disponibles. Jugez plutôt : en 5 ans deux albums studio (ça ok!), deux doubles-lives, deux best of, un coffret de vieilleries, deux dvd (dont une tournée pour promouvoir le dvd) et une flopée de rééditions de singles des années 1980 réactualisés. Ça fait du pognon, mais ça manque un peu de crédibilité, surtout au vu des productions actuelles en studio, leur meilleur effort datant probablement de 1995 avec l’album X-Factor.

Ceci étant, voyons ce que nous réserve cette petite Mort sur la Route à la pochette ratée (qu'il est loin le temps de Derek Riggs). Les premiers titres rentre-dedans mettent l'ambiance dans la salle, un peu moins dans le salon ! Le premier bon moment est "Dance of Death", long titre assez épique qui rend bien dans sa version scénique tout comme "Brave New World", un désormais classique au refrain puissant. "Paschendale" certains aiment, d'autres pas, il n'en reste pas moins que ce titre en fait trop et que c'est la moindre pénible. Puis excellente surprise qu'est "Lord of the Flies", meilleur titre du disque, qui apporte une réflexion a posteriori sur une période à part du groupe : au fond la période Bayley mérite une réhabilitation de toute urgence, principalement avec X-Factor, ou le groupe a fait un disque sombre, réflexif et surtout humble en ne cédant point à la facilité.
Revenons à ce live pour dire que le deuxième disque livre une succession de hits qu’on commence à connaître, enchaînés assez facilement sans grande passion, et ce n'est pas la version ratée de "Journeyman" qui va nous faire craquer.

Signalons pour finir que la production a été meilleure par le passé, le son est assez plat et on a de la peine à rentrer dans le concert, on préférera Rock in Rio dans la période récente. Quant à avoir tous les anciens titres en live, Live After Death est un meilleur choix. Death on the Road, au fond, c'est un peu un live pour du beurre...

- le sto, le 27 09 2005