Deuxième album des citrouilles, et premier pas vers la gloire avec un album produit également par Butch Vig qui avait produit Nevermind deux ans avant. Même producteur, mais pas même production que sur l’album précédent, celle-ci était effectivement assez approximative avec un son un peu trop creux (et des compositions également).

Ici, le son Smashing est présent, les guitares sont très acérées, dès les premières notes de "Cherub Rock" on sent qu'on aura un album tout en puissance. En effet, c'est peut-être le disque le plus bruyant du groupe, avec le titre précité, mais également "Quiet", "Geek USA" ou l'étonnant "Silverfuck" qui commence en trombe mais, en milieu de morceau, tout se détend pour un passage atmosphérique-doux dont on sent toute la tension interne.

Ces morceaux épiques, sont heureusement alternés avec un "Disarm", guitare sèche, violon et clochette, un des meilleurs morceaux du groupe, un "Sweet Sweet" acoustique, un "Soma" tout en retenue et qui ne lâche ses guitares saturées qu'en seconde mi-temps. Et puis il y a les magnifiques "Mayonaise" et "Today" aux mélodies tellement géniales que Billy Corgan ne s’en remettra jamais vraiment complètement.

Un très bon disque, précurseur du génial Mellon Collie, mais c'est ici que naît vraiment la légende Smashing Pumpkins, le son, la structure des morceaux, tout est en place pour faire du groupe un des meilleurs des 90's.

- le sto, le 5 07 2005