Ça y est, Orbital, c’est terminé, avant même la sortie de ce disque, les deux membres du groupe l’avait annoncé : "The Blue Album" serait leur dernière contribution à un genre musical qu’ils avaient aidé à définir, un mélange d’ambient, de techno et de house, accessible tout en restant underground. On assiste là à un retour aux sources, des sonorités techno plutôt old school mais exécutées de façon moderne, de la new old school en quelque sorte !
Excepté "Transient" , une introduction tout en douceur, qui utilise des instruments à cordes, Orbital ne défriche pas de nouveau terrain et se contente de rester dans des sonorités typiques des premiers albums. "Pants" et "Lost" tiennent la route, avec des ambiances riches et variées. "Tunnel Vision" et "You lot" semblent par contre dater un peu. "Acid Pants" fait un détour par la rave et l’acid, on aime ou on n’aime pas, mais dans ce cas-ci Orbital ne joue pas la sécurité et tente quelque chose. "Easy Serv" et "Bath Time" sont toutes deux très semblables, de petites mélodies sympatiques mais répétitives, sans grand intérêt.
On manque de s’endormir mais les frères Hartnoll ont gardé le meilleur pour la fin, "One Perfect Sunrise", avec Lisa Gerrard, qui donne une touche mystique et humaine à ce "Blue Album" mi-figue mi-raisin qui ne restera pas dans les annales. Orbital clôt ainsi une très belle histoire parsemée d’albums de référence comme "In Sides" ou "Orbital 2".
- JP, le 27 09 2004