C’est un peu sur le tard (tout relatif) que j’ai découvert Editors. A la base, ce qui était vendu comme un produit générique d’Interpol n’avait que peu pour me séduire, ce d’autant qu’une écoute assez furtive - il faut en convenir - de The Back Room (2005) n’avait laissé entendre que quelques bonnes notes sans pour autant envisager un quelconque achat, même pas un téléchargement pour baladeur ; à tort ! C’est donc un peu par hasard que l’intérêt pour An End Has A Start, par conséquent pour The Editors prit forme...
D’abord il y a la voix de Tom Smith racée et d’une grande pureté qui nous accroche les basques ; ensuite la musique, forte, souvent prenante, alliage de dark-pop au lyrisme puissant et de cold-wave des années 2000. Le groupe prend également le temps de développer ses idées, sans sombrer dans le grandiloquent ou les longueurs, les titres ne dépassant que rarement les quatre minutes, format qui évite l’écueil des redites. Si la forme olympique du début d’album à tendance à s’effilocher en fin d’album de part quelques ballades moins intéressante, il n’en reste pas moins qu’An End Has A Start est une sacrée déculottée pour la concurrence.
Mais quelle est-elle ? Si l’on peut aller chercher les influences du côté de Joy Division, New Order ou Echo and the Bunnymen, il conviendra de citer au minimum Interpol, I Love You but I’ve Chosen Darkness, R.E.M. voire Franz Ferdinand. Bref du beau monde et deux albums qui figurent dorénavant en bonne place dans mon baladeur, allant même jusqu’à squatter la discothèque physique, bel effort par les temps qui courent…
- le sto, le 24 08 2009