Notamment connu pour sa participation aux Dead Brothers, Delaney Davidson joue cette fois-ci au cow-boy solitaire. Sa guitare à la main et les bottes un peu crasseuses, il s’en va errer sur les traces du folk américain. Fin du voyage : un univers trouble aux relents de Jack Daniel’s.
Rough Diamond se voit donc affublé d’une production rugueuse et parfois quelques peu sommaire, mais il ne pourrait en être autrement. Car si Delaney est un compositeur de talent, il est surtout de ceux qui resteront définitivement underground.
L’ambiance plutôt désertique de cet album, nous ramène aussi bien à Johnny Cash, Calexico ou Hank Williams. Aucun doute, les influences de ce musicien ne sont pas toutes récentes… Rough Diamond est donc un concentré de folk américain, parfois qualitativement inégal, mais quel bonheur d’entendre d’aussi beaux titres que "Dark Horses" !
Delaney Davidson, c’est enfin la tradition et le charme de l’homme orchestre, à la fois, accordéoniste, guitariste, tromboniste, pianiste, joueur de scie musicale et esprit frappeur…
Ecoutez ici quelques extraits :
dark horses / Dixon Lie / Frontseat
- sai real, le 15 07 2008