Black Heart Procession > Six

Six
10.2009
Notation
Rock   

L’avantage avec un album de Black Heart Procession, c’est qu’on est certain d’y trouver la qualité que l’on est venu chercher. On y trouvera comme pour les albums précédents une sombre mélancolie, un piano sorti d’outre tombe, des violons qui souligne en finesse, des guitares éparses et parfois presque rythmées, des percussions plutôt feutrées et quelques autres petites sonorités d’un genre qui ne vous font pas franchement penser à un album d’ABBA.

Reprenant le compteur après deux albums titrés (comprendre : ne s’intitulant pas 4 ou five), ce Six (la pochette nous fera même lire six six six, on s’aventurerait par conséquent sur le chemin de Lucifer, prenons garde !) se place dans la digne continuité de ses prédécesseurs. Aucune révolution à l’horizon, BHP fait du BHP. Evidemment il le fait bien, des titres tels que le stimulant « Witching Stone », l’émouvant « Drugs » à fleur de peau ou encore le sublime « Iri Sulu » sont autant de perles qui méritent à eux seuls qu’on s’intéresse à « Six ». Mais d’un autre côté, comment ne pas se lasser de titres anecdotiques tels que « Forget My Heart » ou le bûcheron « Suicide »?

Le problème de ce sixième album est qu’il est assez interchangeable d’avec ses deux prédécesseurs, comme si depuis l’indépassable Three, le groupe se contentait de faire ce qu’il sait faire, allant parfois jusqu’à l’autoparodie (« Liar’s Ink »). Bref, un album à ne pas jeter avec l’eau du bain mais en se disant tout de même que l’eau devient un peu tiédasse et qu’on pourrait bientôt sortir de l’eau…

- le sto, le 10 12 2009

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