Evidemment, après le fabuleux How It Ends le retour de Devotchka était très attendu. Pré-commandé sur Internet bien avant sa sortie, ce nouvel album était donc déjà auréolé de multiples expectatives, mais aussi habité de cette impatience parfois défavorable, qui fait miroiter le péril du désenchantement. (c'est bo ça)
Heureusement, la première écoute soulage cette petite appréhension et c’est bien le ravissement des mélodies et des riches instrumentations qui prend le dessus. Devotchka semble tenir ses promesses et les délicieuses influences westerns ou balkaniques, toujours aussi marquantes, continuent de nous séduire.
Cependant, en écrivant cette chronique je réalise que ce nouvel album est quasiment le jumeau de son prédécesseur. A tel point que pour me faciliter la tâche, j’aurais presque envie d’écrire :
« Chers-ères Internautes, prière de vous référer à la chronique suivante : How It Ends ».
Force est de constater, qu’il y a dans cette analyse un brin de désappointement. L’enthousiasme et donc plus mesuré et on en viendrait presque à une analyse un peu cynique, de chacun des titres, en les mettant en correspondance avec les morceaux du disque précédent… Du genre : « Celui là c’est celui qui sonne Calexico, celui là c’est celui qui fait fanfare tzigane, celui-ci c’est celui qui évoque Yann Tiersen, cet autre c’est le tube mélancolique, etc. »
Toutefois, en dépit de ce désagrément, la diversité et le style très typé de chacun des morceaux reste à mon sens le point fort de Devotchka. Je dirais même que l’ambiance "Cabaret International" est sur cet album, plus prépondérante que jamais. C’est donc toujours avec brio, que le groupe nous emmène en voyage.
- C’est qui Brio ?
- Tais toi et danse !
- sai real, le 27 03 2008