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Yes, U
9.2007
Notation
Rock   Pop   Electro Rock

Si le groupe australien a déjà sorti deux albums, dont un Coal souvent rapproché à Nick Cave ou aux Tindersticks, c'est avec ce troisième album sorti sur le très bon label Beggars Banquet que le groupe fait le pas en avant qui mérite d'être synonyme de succès. Pavé dans la mare de l'indie-pop électronique que le groupe a lancé avec Yes, U. Devastations s'en allant fleurter avec un habile mélange de mélodies à la fois planantes et soutenues, alliant la richesse des arrangements et le minimalisme de certaines rythmiques. On a parfois l'impression d'entendre New Order s'en allant fleurter avec Giorgio Moroder ou Suicide qui ferait un frontal avec les arrangements chiadés d'un Gainsbourg période Melody Nelson.

Alternances de titres lents et envoûtants, parfois tournants au ralenti, comme sur eux-mêmes occasionnant à l'auditeur un certain vertige ("The Pest" ou "An Avalanche of Stars") et de titres à consonance plus pop-rock sous acide ("Rosa" ou le moyen "Mistakes", seul faux pas de l'album), Yes, U est un album dont on ressort dans un état second, agréablement engourdi et illuminé d'une petite lueur excitée, de celle qui dit qu'on tient là un petit quelque chose qu'on va pouvoir écouter en faisant / sans faire l'amour. Et la chance que l'on a, c'est qu'on va pouvoir se l'écouter souvent...


- le sto, le 7 02 2008

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