Nine Inch Nails > Year Zero

Year Zero
4.2007
Notation
Rock   Electro   Metal

On se surprendra aujourd'hui à ne pas penser trop de mal de Trent Reznor. Ses récentes tournées lui auraient-elles ouvert les yeux et les oreilles à ce qui se fait à l’heure actuelle en termes d’electro ? Après un With_teeth aussi attachant qu’insipide, ce Year Zero rassure quand à l’hypothétique renouvellement de l’homme qui met habituellement cinq ans à sortir le même disque en pire. Oh, rien d’avant-gardiste non plus, ne vous en faîtes pas, mais des beats électroniques bien dans l’air du temps et qui le font. Et même l’un ou l’autre tube, à commencer par l’excellent « Beginning of the End ». Davantage de venin également, une énergie plus palpable que sur le laborieux prédécesseur, bref, un album qu’on ne met pas seulement à contrecœur dans son lecteur pour soulager sa conscience. Sceptique de longue date quant à l’intérêt du NIN post-Broken, je me contenterai de constater qu’une poignée de morceaux d’anthologie côtoient d’anonymes nailseries, tandis que les indécrottables se réjouiront de retrouver tous les gimmicks qui rendent le groupe reconnaissable entre mille. Nul doute, ceci dit, que ce Year Zero savamment pensé éclipsera sans peine la déception de 2005, et quelques titres bien torchés suffiront à acheter même mon indulgence. Plus viril que With_Teeth et moins longuet que The Fragile, alors pourquoi pas, après tout ?

- lina b. doll, le 31 05 2007

Réactions

par Rapido4, le 24/08/2007
Mouais, ca crait quand même un peu ce disque. De bons titres? Quelques uns ont un refrain un peu plus entraînant et c'est tout. Sinon c'est la bouillie Reznorienne passé à la moulinette pseudo-glauque, les accords de grattes de Downward Spiral ("Survivalism"), les rythmiques saccadées depuis Pretty Hate Machine ("Good Soldier"... ). Anectodique. La seule surprise est qu'il a mis moins de temps que d'hab pour le sortir. Pour les aficionados, les autres ont déjà abandonné.
par Paal, le 1/06/2007
Effectivement on n'attendait plus grand chose du groupe. Loin derrière les concepts, un paquet de chanson pas trop mal foutues, pas forcément passionnantes, mais agréables.

Au fond c'est un peu ca le problème, maintenant écouter NIN n'a plus rien de rebelle ou de glauque, c'est une grosse machine qu'on écoute par curiosité, comme retrouver un vieux pote tous les 3 ans pour aller boire un café... voire une bière!