Hyacinthe, Pégase et Zaza, sont quelques-uns des personnages – décrits avec humour et sensibilité – de cette attachante galerie de portraits, intitulée le pavillon des fous.
Des plus poétiques au plus cocasses, les aventures de ces étranges personnages nous emmènent dans l'Univers particulier de Thomas Fersen. Charmant et léger ce dernier ne se contente pourtant pas de relater le quotidien, au contraire il intègre à ses chansons, des petites touches de surréalisme, savoureuses et colorées.
A l'image des textes, les mélodies chaloupées de cet album nous baladent également dans de nombreuses directions. Entre instants de légèreté et envoûtement total, Thomas Fersen se conjugue apparemment à tous les tempos et dans tous les genres. Ainsi, le début de l'album est assez dénudé, (piano ou guitare et voix), puis des arrangements plus riches et fabuleusement touchants viennent peu à peu s'ajouter aux compositions, mais sans jamais trop en faire.
Enfin, si au milieu de l'album la qualité s'essouffle quelque peu, cette baisse de régime ne dure pas. Le pavillon des fous termine donc à son point culminant, sur un titre hypnotique et carrément floydien, intitulé "cosmos".
- sai real, le 10 03 2007