Brian Jonestown Massacre > Tepid Peppermint Wonderland

Tepid Peppermint Wonderland
2004
Notation
Rock   Pop

Après avoir été abreuvé des traditionnels Stones vs. Beatles, Pistols vs. Clash, Oasis vs. Blur, Strokes vs. White Stripes, voilà que, suite au film-documentaire Dig, l'on essaie de nous refourguer Brian Jonestown Massacre vs. Dandy Warhols. Or, cette question est un véritable non-sens, tant il est vrai qu'à l'instar de ceux-ci, ceux-là ont un véritable feu interne et un talent probablement préservés grâce à un succès quasi-inexistant jusqu'à présent. Groupe aussi gérable que Syd Barrett, BJM n'a jamais réussi à s'organiser pour percer, et c'est donc suite au documentaire que ce nom est, par chance, parvenu à nos oreilles. Comme quoi, il y a une justice…

Brian Jonestown Massacre fait référence à Brian Jones, co-leader des Rolling Stones de la grande époque retrouvé mort dans sa piscine en juillet 1969. La référence aux pierres roulantes est immédiate à l'écoute de ce double album, mais ça ne s'arrête pas là, car ceux-ci ont réussi à les concilier aux Beatles période Abbey Road, tout en passant faire un petit tour chez My Bloody Valentine, à s'arrêter prendre le thé chez le Velvet Underground, à rencontrer les Smiths au coin d'une rue et à faire une séance de spiritisme chez Bob Dylan (à compter que celui-ci en fisse).

Vous l'aurez compris, cette musique est du véritable rock, dans faits, dans les gestes et dans la pensée. 38 titres présents ici, et à l’exception de quelques faux pas, il y a peu de fautes de goût et l'on passe agréablement par tout une palette d'émotion et d'images. Bref, une double compilation parfaite pour découvrir ce groupe exceptionnel.

- le sto, le 9 12 2005