Ça y est, revoilà les branleurs de Dandy Warhols qui reviennent faire crier au miracle les rock-critics, avec leur rock psyché pompé à taux égal aux Rolling Stones et au Velvet Underground. D'entrée on nous annonce que l'on écoute un "disque historique" (sic), c'est probablement du deuxième degré, mais on se demande pourquoi on tolère ça alors qu'Oasis nous fait le même coup depuis plus de 10 ans.
Bref, passons sur cet épisode et écoutons cet ampouleusement nommé Odditorium or Warlords of Mars. Eh bien, force est de constater que le groupe ne joue pas trop mal, qu'il est relativement homogène, qu'il connaît l'histoire du rock, et qu'il nous dispense de quelques bonnes idées disséminées sur l'ensemble de l'album. Mais, nom d’une pompe à chiotte, qu'est-ce que ce disque est ennuyeux!
Les quelques bons passages dans les titres sont allongés, allongés et allongés encore pour aller taper dans les 7, 8, 9 voire 12 interminables minutes pour le pénible "A Loan Tonight", et tout ça pour n'apporter strictement rien de plus à un titre qui, en 3 minutes (je compte large!) a déjà tout donné. Remémorez-vous ces chewing-gum sucrés qui n'ont plus de goût après 2-3 minutes, eh bien imaginez que vous devez vous le farcir 12 minutes, et non jeunes gens, on ne crache pas avant!! La sauce est allongée avec un unique accord de gratte sèche, puis un sous-break puis re-même accord de gratte, comme déjà fait 27 fois dans les albums précédents! Quelle horreur!
Pas grand chose à sauver donc de ce pompeux opus, éventuellement "Everyone Is Totally Insane" et le mystérieux "There is Only This Time" qui sauvent cet Odditorium du naufrage total. Enfin, si vraiment ça vous amuse, allez-y...
- le sto, le 21 10 2005