Apocalyptica s’est fait connaître, il y a un dizaine d’années en reprenant au violoncelle des morceaux de Metallica. Le résultat était assez surprenant et méritait réellement le détour, même si après 4-5 morceaux on avait un peu compris le principe et que ça ne méritait pas forcément deux albums. Suite à ces succès, le groupe continua la formule des 4 violoncelles faisant du métal mais avec leur propres compositions (tout en restant influencé par l’autre groupe et en ajoutant assez intelligemment une batterie). Suivirent donc le très bon Cult puis Reflections, un petit cran au dessous.
Voici donc le cinquième album qui ne renouvelle pas franchement le cheptel. Celui-ci s’inscrit dans une continuité logique, pas très novateur, on s’y attendait la moindre faut dire... On a droit à nos morceaux rentre-dedans tels que « Fisheye », « Fatal Error » et « Betrayal/Forgiveness ». Les morceaux tendus mais avec un cœur gros comme ça qui bat fort au-dessous (« Microconstruction » ou l’assez bon « Farewell »). Et puis il y a les trucs très pop avec une chanteuse dessus et qui feront des singles à vendre, genre « Bittersweet » ou « Life Burns ! ». Le reste de cet album éponyme passe assez inaperçu.
Pour ceux que ça amuse encore, il existe une version limited-truc avec « Quutamo » repris en plusieurs langues (français, allemand et english) par des chanteuses du coin, dont Dolly pour la version française, bof…
Rien de bien transcendant là dedans donc, un disque assez convenu qui n’apporte rien de plus à la discographie du groupe qui se contente de faire ce qu’il sait faire. L’effet de surprise des premiers albums s’étant estompé, on a un peu tendance à trouver ce genre de galette assez dispensable…
- le sto, le 25 03 2005