Dears (The) > No Cities Left

No Cities Left
2004
Notation
Rock   Pop

Maintenant les canadiens font de la brit-pop! Si cet album est sorti il y a plus d'un an outre-atlantique, ce n'est qu'aujourd'hui qu'il arrive en Europe, avec d'assez bonnes critiques comme carte de visite. Peut-être est-ce un peu rapide tout de même que de répertorier ce disque comme un album marquant, un groupe avec lequel il faudra compter, etc, etc.

N'en déplaise à certains, nous n'avons à faire ici qu'à un disque assez fastoche de pop, sympathique certes, mais déjà mille fois rabâchée par des groupes comme The Divine Comedy, Pulp, Blur ou les Smiths (d'ailleurs The Dears s'est offert la première partie de Morrissey l'automne passé). La voix est joliette, pas méchante pour un sou, les accords de gratte sont d'un convenu à pleurer, les chœurs sont discrets mais soûlants et il y a les habituels violons pour rajouter une touche guimauve à l'ensemble qui, définitivement, n'en avait pas besoin. Sur certains titres, on sent que le groupe a rajouté une touche de Air pour ratisser encore plus large (le mièvre "Never Destroy Us" ou l'intro de "We Can Have It"). Reste les deux derniers titres ("Postcard from Purgatory" et le titre eponyme légèrement plus entreprenants) pour tenter, sans néanmoins y parvenir, de rattraper l'ensemble.

Ce disque est donc un de ces trucs mille fois entendus que l'on achète, que l'on écoute trois fois en faisant autre chose, qu'on met dans un coin et dont on oublie rapidement qu'on a ça dans sa discothèque.

- le sto, le 18 01 2005