Waters, Roger > In The Flesh

In The Flesh
2000
Notation
Rock   

Alors là, il fait très fort le Roger. Dans un premier temps, il ne sort pas d'album en 8 ans, mais il sort un live d'une tournée inattendue mais probablement très lucrative. Le contenant d'abord : 1. la pochette qui revisite un peut tout ce que Pink Floyd a été (le cochon, la lune, le mur, etc.), montrant par là le lourd passé du bonhomme qu'il n'assume pas très bien. 2. L'intérieur de la pochette où Waters nous explique comment sa tournée s'est passée, comment il est le meilleur et que(attention on s'accroche!) pour ceux qui possèdent Dark Side et The Wall, Amused to Death vient clore cette trilogie! Le contenu maintenant : certes les musiciens ne sont pas mauvais, le guitariste ne se débrouillant pas si mal que ça pour remplacer l'irremplaçable Gilmour, certes les titres ne sont pas mal choisis. Mais une fois de plus, l'ensemble ne prend pas à l'exception de 2-3 titres ("Amused to Death"; "Southampton Dock" voir "Mother"), toujours trop de tout, d'arrangements, de choristes et d'effets sonores (il faudra une fois lui dire que quand l'avion est tombé, il est tombé et c'est tout!). Le problème est que certains morceaux exceptionnels du Floyd ne sont pas uniquement moyennement interprétés, ils sont massacrés à l'image du "Set the Controls for the Heart of the Sun" et ses rythmes pseudo-ethno qui sont à se demander si Roger Waters a compris quelque chose à son œuvre… ou si j'ai compris quelque chose à la sienne…

- le sto, le 14 07 2004