10 ans après le dernier album de Pink Floyd "The Final Cut" (qui en soit était déjà un pré-album de Waters solo), Roger sort ce qui est à ce jour son meilleur album (et son dernier en studio à l'heure actuelle). Le Sieur Waters a toujours annoncé que Pink Floyd sans lui n'était rien, ce n'est pas foncièrement faux, mais lui sans le Floyd, c'est pas grand chose non plus. Accompagné de Jeff Beck (ça on veut bien) et de l'orchestre de feu Mickael Kamen (ça c'est déjà plus dur), Roger enterre de nouveau ses morts familiaux de la guerre et tente un album concept à la The Wall. Les ingrédients y sont en effet, sauf que la mayonnaise ne prend absolument pas. Les morceaux sont moyens à la base, mais pour rattraper l'affaire, Waters fait de la sur-enchère et les rend beaucoup trop ampoulés, les effets sonores limite insupportable (l'avion qui s'écrase, toujours cet avion!) quant aux choristes, ils sont à baffer. Cet album est donc difficile d'écoute actuellement, non pas par sa complexité mais par son excès d'un Waters qui commence à faire vieille gloire et qui essaie de retrouver son passé glorieux. Reste deux bons titres, les plus calmes qui clôturent l'album "It's a Miracle" et "Amused to Death". Pas très amusant tout ça au fond…
- le sto, le 14 07 2004