Bowery Electric > Lushlife

Lushlife
1999
Notation
Electro   Trip Hop

Véritable anachronisme, "Lushlife" a été enregistré en 1999. Les choses ne commencent pas si mal, avec "Floating World" et "Lushlife", deux chansons assez planantes même si Massive Attack ou Portishead les ont déjà enregistrées plus de 5 ans auparavant. Cependant, elles évoquent quelque chose et ne sont pas totalement dénuées d'émotion. Les 8 autres chansons, en plus d’être totalement dépourvues d’originalité, sont d’une pauvreté navrante. Chaque beat choisi est facilement reconnaissable car il a déjà été samplé au moins cent fois, et remonte à 5 voire 10 ans. La voix de Martha Schwendener se limite à un chuchotement et ne monte jamais en intensité - elle reste engluée dans une musique totalement dépourvue d’âme et aussi asceptisée qu’une salle d’opération. A la limite, le plus grave n’est pas que Bowery Electric réchauffe des mets cuits (carbonisés) depuis longtemps, ce qui est frappant est le manque de chaleur et d’intensité de la performance, le manque de conviction. Tout est lisse, sans relief, du trip hop caricatural comme on déteste l’entendre, pardonnable en 1995 mais pas en 1999!

- JP, le 13 07 2004

Réactions

par b3n-99db, le 16/10/2005
Lushlife est un album plutôt interessant que je trouve personnellement jugé trop sévèrement... Bien que certains morceaux paraissent assez plats au premier abord, d'autres se révèlent excellents comme Floating World, Lushlife, Freedom Fighter, Deep Blue et le très envoutant Passages (meilleur morceau de l'album à mon gout). Lushlife reste assez contrasté accompagné de guitares et basses planantes, de sonorités électros très sombres et de rythimques molles et alourdies agrémenté d'une voix envoutante, comme lointaine et donant uen impression apathique sur presque toutes les pistes. L'album transporte dans une ambience sombre, envoutante et planante et reste à écouter pour cetaines occasions.
par Runeii, le 14/10/2005
Un peu sévère à mon goût, même si ce "Lushlife" sent à plein nez le manque d'inspiration. Par contre, il serait dommage de passer à côté de "Beat", précédent opus sorti chez Kranky qui allie avec brio textures soniques de guitares et vieux beats hip-hop saturés, sorte de My Bloody Valentine sous acide.