Sunset Rubdown > Dragonslayer

Dragonslayer
2009
Notation
Rock   

Depuis quelques temps, on se doit de remercier vivement Spencer Krug et ses cliques animalières à morphologie variables (Swan Lake, Frog Eyes, Wolf Parade). En effet, ce dernier donne un bon petit coup de pouce au monde indie rock avec ses productions alambiquées au lyrisme exacerbé et envoûtant. Quatrième production de Sunset Rubdown, celle-ci est probablement la plus homogène. Exit les delirium tremens des deux productions précédentes, les huit titres de Dragonslayer offrent une palette compacte de ce que peut proposer le groupe aujourd’hui.

Alors bien entendu certains préférerons les albums précédents, mais reconnaissons qu’il fallait tout de même se les envoyer, celui-ci est bien plus digeste. Il n’en reste pas moins que les montées théâtrales de la bande sont toujours aussi accrocheuses, mais peuvent parfois irriter certaines oreilles sensibles à la paisibilité. L’ensemble s’écoute avec un plaisir plus que certain, ce disque se rapproche assez de Tears of the Valedictorian de Frog Eyes. On notera les très beaux “Apollo and the Buffalo and Anna Anna Anna Oh!” ou la reprise de “Paper Lace” déjà présente dans une version très similaire sur Enemy Mine (Swan Lake). Dans les bémols, "Black Swan" un peu boîteux et le final ("Dragon’s Lair").

A l’arrivée, un album grandiloquent, dense et très accrocheur si on entre dans le trip. Un peu d’Arcade Fire, une pointe d’Interpol, quelques épaisseurs d’Editors et de prog rock, le tout à la sauce Spencer Krug bien marquée. Dragonslayer est probablement l’album le plus accessible de cette formation à l’heure actuelle, le plus pop, ce qui ne doit en rien empêcher quiconque de bouder son plaisir !


- le sto, le 19 01 2010

Multimedia:

This text is replaced by the Flash movie.