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Useless Trinkets
1.2008
Notation
Rock   Pop   Folk

Comme tout fan qui se respecte, on ne peut que se réjouir de la nouvelle de la parutions des B-Sides de l'homme qui se fait généralement appeler E. Et attention, enrubanné d'un packaging bien foutu et d'un livret avec moultes anecdotes, on a tout de même droit à 50 titres (B-Sides, live, remix) et un DVD avec six titres enregistrés au Lollapalooza 2006!

Toute personne normalement constituée ne peut que prendre un peu peur devant l'ampleur de l'objet, Eels n'est déjà pas d'un accès forcément aisé, alors deux CD bourrés à raz bord de trucs obscurs... Et au fond, on ne pourra difficilement donner tort à la personne normalement constituée. Car bien entendu, on découvre avec grand bonheur de petites merveilles dont on ne connaissait point l'existence, on est médusé de la beauté simple et fragile de certains titres (p. ex : "Fucker" ; "Her" ; "Altar Boy" ou "Animal"). D'un autre côté, on est surpris par la sauvagerie de ce même homme lorsqu'il massacre "I Like Birds" ou reprend avec peine "I Put A Spell on You" (qui au fond est une très mauvaise chanson!). Au milieu, il y a la multitude de titres qui font l'essentiel de ce double album oscillant entre qualité (les deux reprises de Prince ; "Can't Help Falling In Love") et anecdotisme ("Rotten World Blues" ; "Hospital Food"). Au final il convient de signaler les quelques remixes qui, comme bien souvent, servent un peu à rien.

Mixer le tout et vous obtiendrez un Useless Trinkets qui se laisse écouter, alternant les quelques moments de grâce, les gros rocks qui tâchent, les pièces rapportées que vous ne garderez même pas en mp3 et le gros de la troupe que l'on écoute avec plaisir mais ça s'arrête là. Les non-fans feront mieux de se procurer Meet the Eels, le best of sorti simultanément couvrant la même période 1996-2006.


- le sto, le 29 02 2008

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